Monsieur Edmond Bigtarin, élégant grand méchant de la forêt, décide de combler sa faim de loup par un de ces lapins citadins bien dodus, réputés « nourri au grain » et à l'arrière « petit goût de haricot ». Mais la ville, si elle peut être décrite comme une jungle par ceux qui n'y vivent pas ou ne veulent plus y vivre, n'est pourtant pas une forêt impénétrable et, à travers ses multiples rues et immeubles, le statut de proie ou de chasseur y fait place à celui de voisin, bien plus étrange pour certains.