Parution inédite d'écrits sur l'art d'August Strindberg, en librairie le 18 mai 2017. August Strindberg (1849-1912) a non seulement mis à jour la violence des sentiments et la cruauté des mots dans son théâtre, ses romans mais il a aussi œuvré en peintre et en critique d'art. Dans ses tableaux, d'où l'humain est banni, une nature sauvage, rude emplit la toile. Rien de joli, d'aimable. Une matière étalée au couteau qui magnifie les éléments de la nature face à l'homme et qui le renvoie à son insignifiance. Une déclinaison de tonalités, une symphonie de couleurs. L'intérêt de Strindberg pour la peinture se double d'un travail de critique. Un œil perspicace avec une connaissance de la scène artistique nordique et une curiosité. Jean Louis Schefer, écrivain, philosophe et critique d'art, s'est imprégné de ces textes « écrits pour un public à éduquer et non pas à satisfaire » et en a tiré une préface éclairante.